Tant de vies sacrifiées !

Les commémorations du 6 juin 1944 vont nous extraire, pendant quelques temps, du quotidien, pour nous replonger dans cette journée que nous n’avons vraisemblablement pas connue, mais qui d’une façon ou d’une autre, reste encore dans les mémoires.

Qu’est-ce que cet événement nous inspire ? Pour moi, je pense au sacrifice de toutes ces vies, données, pour qu’une certaine idée de la liberté puisse encore prévaloir dans notre monde. Et en regardant ces images, ainsi que tant d’autres, je reste sans voix.

Ce qui ne veut pas dire que je reste sans penser… Voici quelques réflexions, pêle-mêle, sans ordre, et très certainement vous en auriez d’autres.

• On pensait que tout cela était terminé. Or, à nos portes, de nos jours, cela recommence.
• Serions-nous encore capables, de nos jours, de faire le sacrifice de notre vie pour libérer un continent ?
• Comment vivre, dans la vie quotidienne, le don de nous-mêmes ? Combien de personnes sacrifient leur existence pour s’occuper d’un enfant, d’un proche, d’un malade, dont il faut s’occuper ? Le sacrifice de ces personnes (dont nous faisons peut-être partie !) passe complètement inaperçu aux yeux des caméras, des réseaux, de la presse…
• L’abnégation, le courage, la détermination de ces soldats sont impressionnants. Aller jusqu’au bout, quoi qu’il arrive. Qu’en est-il de ma détermination pour mener les combats de notre époque ? Bien sûr on pense au projet de loi contre la fin de vie, mais il n’y a pas que cela : que puis-je faire pour ne pas m’habituer à l’individualisme, à la solitude de mes voisins, aux blessures psychologiques des uns et des autres ? Notre monde présente des facettes sombres, mais ceux qui ont débarqué ont accepté de lutter contre les facettes sombres de leur époque ! Quelle inspiration !

Enfin, dans cette lutte de guerre et de paix que nous menons, nous avons une arme (plusieurs armes !) qui nous sont d’une grande utilité : la prière, sous toutes ses formes. Je pense tout particulièrement à l’Adoration Eucharistique et à la récitation du chapelet. (ou plus largement à la protection maternelle de Marie).

Nous allons célébrer, également, la fête du Sacré-Cœur, le 7 juin, lendemain de la commémoration du débarquement. N’oublions pas de considérer combien, à travers son cœur, Jésus aime les hommes et reste à leurs cotés pour les aider.