Bienheureux Jerzy Popieluszko

Entré au séminaire de Varsovie à 18 ans, il doit l’interrompre pour deux ans de service militaire, où il subit des pressions pour abjurer sa foi.

Il est ordonné prêtre par le cardinal Wyszynski en 1972.

En 1980, le Père Jerzy Popieluszko est choisi pour célébrer la messe avec les grévistes, dirigés par Lech Walesa, qui contestent le pouvoir des autorités communistes en place. Le syndicat Solidarnosc est créé dans l’illégalité.

À la paroisse Saint Stanislas Kostka à Varsovie, le Père Popieluszko célèbre chaque mois une « Messe pour la Patrie » ; dans ses homélies il s’oppose au pouvoir en place, en défendant la liberté de la personne humaine. Il est surveillé en permanence ; ses célébrations sont quadrillées par un nombre important de policiers en uniforme et en civil, à qui il sert cependant du café chaud pendant que ceux-ci surveillent les grévistes.

La presse communiste parle de lui comme d’un prêtre qui célèbre des messes de la haine, mais ses sermons sont diffusés dans tout le pays et arrivent même jusqu’à Jean-Paul II qui lui manifestera son soutien.

Arrêté puis relâché, il échappe à une tentative d’assassinat. Convoqué 13 fois par la Police, il est accusé “d’abus de sacerdoce”. La police politique organise un accident de voiture pour le tuer mais il en échappe. Finalement enlevé par trois officiers, il est torturé et meurt à l’âge de 37 ans. Plus de 500.000 personnes assisteront à ses obsèques, ce qui redonna une seconde vie au syndicat Solidarnosc, alors bâillonné. Il a été béatifié en tant que “martyr de la foi”

Pour demeurer libre dans l’âme, il faut vivre dans la vérité.
La vérité est immuable. On ne peut pas la détruire par des décisions ou des décrets.

(Bienheureux Jerzy Popieluszko).