Quatrième station : Jésus rencontre Marie, sa très sainte Mère
A peine Jésus s'est-Il relevé de sa première chute qu'Il rencontre sa Très Sainte Mère, au bord du chemin où Il passe.
Avec un amour immense, Marie regarde Jésus et Jésus regarde sa Mère; leurs regards se croisent, et chaque coeur déverse sa propre douleur dans le coeur de l'autre. L'âme de Marie est plongée dans l'amertume, dans l'amertume de Jésus-Christ.
O vous, qui passez par le chemin, considérez et voyez s'il est douleur pareille à ma douleur! (Lm 1, 12).
Mais personne ne se rend compte de rien; personne ne fait attention; personne, sauf Jésus.
La prophétie de Siméon s'est accomplie: un glaive transpercera ton âme (Lc 2, 35).
Dans l'obscure solitude de la Passion, Notre Dame offre à son Fils un baume de tendresse, d'union, de fidélité; un oui à la volonté divine.
Toi et moi, conduits par Marie, nous voulons nous aussi consoler Jésus, acceptant toujours et en tout la Volonté de son Père, de notre Père.
C'est seulement ainsi que nous savourerons la douceur de la Croix du Christ et que nous l'embrasserons avec la force de l'Amour, la portant en triomphe sur tous les chemins de la terre.