saint Éric
Ce patron de la Suède, dont il fut le roi en 1156, protégea l’Église et évangélisa la Finlande. Il est appelé « le Père et le Serviteur de son peuple ».
Attentif aux besoins de ses sujets, surtout des plus pauvres, il va jusque chez eux pour les écouter. Ilo attache un soin tout particulier au droit des femmes. Au cours d’une guerre contre les Danois, qui viennent d’envahir Turku, ceux-ci envahissent l’église dans laquelle le roi assiste à la messe. Il dit paisiblement : « Achevons au moins ce sacrifice, le reste de la fête se passera pour moi ailleurs. » Les forcenés se ruent sur lui, le torturent et lui tranchent la tête. Nous sommes le 18 mai 1160, le lendemain de l’Ascension
Après une vie vertueuse et des mœurs austères, sa réputation de sainteté se répandit dans le pays. La bannière de saint Éric a joué en Suède un rôle analogue à celle de saint Denis en France. Sur les anciens calendriers, à la date de sa fête, le visage du saint roi était couronné d’épis, espoir d’une riche moisson. Chaque année, les catholiques vont déposer une couronne de lauriers sur sa chasse dans la cathédrale d’Upsal.
Pensée spirituelle :
« Qu’il est difficile d’être courageux sans se faire méchant ! » (Le philosophe Alain)
Courte prière :
« Seigneur, le jour où tu as répondu à mon appel, tu as rendu le courage et la force à mon âme. » (Psaume 138)
saint Jean 1er, pape
Il est le 53ème pape, de 523 à 526, quand il meurt comme martyr.
Il est envoyé comme ambassadeur à Constantinople auprès de l’empereur Justinien pour le roi arien Théodoric. Il y fut reçu comme l'apôtre Pierre lui-même. Il fut le premier des évêques de Rome à célébrer solennellement la messe de Pâques dans l’église de Sainte Sophie. À son retour, il fut suspecté par le roi Théodoric et indignement jeté en prison à Ravenne, où la faim et la soif le firent bientôt succomber glorieusement en 526. Les fidèles l'enterrèrent avec les honneurs réservés aux martyrs.