2013

On ne peut pas connaître Jésus « en première classe »

Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.

 

Qui est celui-ci ? D’où vient-il ? Mais où a-t-il appris ces choses ? Mais qui est celui-ci auquel obéissent le ciel et la terre, le vent, la pluie, la tempête ? Mais qui est-il ?

Dès que l’on connaît Jésus on se pose ces questions. Certains commencent même à avoir peur de cet homme, parce qu’il peut les conduire à un conflit politique avec les Romains ; et donc, ils songent à ne plus fréquenter cet homme qui pose tant de problèmes.

Or on ne peut pas connaître Jésus sans avoir de problèmes […] Si tu veux avoir un problème, va sur la route qui te conduit vers Jésus. On ne peut pas connaître Jésus « en première classe » ou dans la tranquillité, encore moins dans les livres. Jésus on ne le connaît que sur le chemin quotidien de la vie.

On peut le connaître également dans le catéchisme, c’est vrai ! […] Le catéchisme nous enseigne beaucoup de choses sur Jésus et nous devons l’étudier, l’apprendre. Nous y apprenons par exemple que le Fils de Dieu est venu pour nous sauver et nous comprenons l’amour du Père à travers la beauté de l’histoire du salut.

Reste toutefois le fait que la connaissance de Jésus à travers le catéchisme n’est pas suffisante ; le connaître avec l’intelligence est déjà un pas en avant, mais il faut surtout connaître Jésus en dialoguant avec lui. En parlant avec lui, dans la prière, à genoux. Si tu ne pries pas, si tu ne parles pas avec Jésus tu ne le connais pas.

 Il y a enfin une troisième voie pour connaître Jésus : en le suivant, en l’accompagnant, en marchant avec lui, sur les mêmes routes. Quand on marche avec lui, on connaît Jésus dans le langage de l’action. Si tu connais Jésus avec ces trois langages : celui de l’intelligence, du cœur, et de l’action, alors tu peux dire que tu connais Jésus. Donc, pour le connaître vraiment, il est nécessaire de lire ce que l’Église te dit de lui, de parler avec lui dans la prière et de marcher sur sa route avec lui.

À Sainte Marthe, 26 septembre 2013