Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Le Seigneur nous dit qu’en présence de l’époux, on ne saurait jeûner, on ne peut être triste. Il nous présente les relations entre Lui et l’Église comme une noce. Et quand on parle de noces, on parle de fête, de joie ; et telle doit être l’attitude des chrétiens. Un chrétien est fondamentalement joyeux. Rencontrer Jésus et commencer à vivre selon l’évangile est une joie, parce que c’est une grande fête.
Aux noces de Cana, il n’y avait plus vin. S’il n’y a pas de vin il n’y a pas de fête. Vous imaginez une fin de noces au thé ou au jus de fruits ? Ca ne va pas... Et Marie demande le miracle.
Naturellement, il y a des moments de croix, de douleur, mais il y aura toujours ce sens d’une paix profonde. Pourquoi ? Parce que la vie chrétienne se vit comme une fête, comme les noces de Jésus avec l'Église. Et à la fin du monde, lorsque la Jérusalem céleste sera vêtue comme une épouse, ce sera la fête définitive.
À Sainte Marthe, 6 septembre 2013