2013

Se mordre la langue plutôt que s�adonner aux ragots et aux commérages !

Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.

 

Humilité, douceur, magnanimité, amour, pour conserver l’unité ! Voilà les routes, les vraies routes de l’Église. [...] L’humilité contre la vanité ; contre l’orgueil, l’humilité, la douceur, la magnanimité ; l’amour pour conserver l’unité.

Un seul corps, celui du Christ que nous recevons dans l’Eucharistie ; un seul Esprit, l’Esprit-Saint qui anime et recrée continuellement l’Église ; une seule espérance, la vie éternelle ; une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu, Père de tous. La vraie richesse est ce qui nous unit, pas ce qui nous divise. [...]

Que chacun se demande aujourd’hui : est-ce que je fais grandir l’unité en famille, en paroisse, en communauté, ou est-ce que je suis mauvaise langue ? Est-ce que je suis un motif de division, de malaise ?

Vous n’imaginez pas le mal que font les commérages à l’Église, aux paroisses, aux communautés ! Cela fait du mal ! Les commérages blessent. Avant de céder aux commérages, un chrétien doit se mordre la langue ! Oui ou non ? Se mordre la langue : cela nous fera du bien, parce que cela la fera gonfler et on ne pourra plus parler, on ne peut plus faire de commérages.

Ai-je l’humilité de recoudre avec patience, avec sacrifice, les blessures faites à la communion ?

À Sainte Marthe, septembre 2013