Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Il est important de prier pour que le Seigneur nous libère de ces trois racines de tous les maux : la convoitise, la vanité et l’orgueil. Mais surtout de la vanité, qui nous fait tant de mal.
Être comme Dieu ? La vanité nous gonfle mais a une courte vie, telle une bulle de savon ! La course effrénée, si typique de nos temps, pour feindre, pour sembler, pour apparaître, ne conduit à rien, n’apporte pas de véritables gains : elle laisse l’inquiétude dans l’âme !
On voit l’inquiétude du roi Hérode Antipas décrite dans l’Évangile de Luc (9, 7-9). Ce Souverain était inquiet parce que ce Jésus dont tout le monde parlait était pour lui comme une menace. Il n’avait pas l’âme en paix !
La vanité est comme une “ostéoporose” de l’âme : les os, de l’extérieur, semblent en bonne santé, mais à l’intérieur, ils sont tout abîmés.
C’est vrai qu’il y a beaucoup de gens sains. Il est tout aussi vrai qu’il y des gens dont on pense : « Quelle brave personne, elle va à la Messe tous les dimanches, elle fait d’importantes offrandes à l’Église » sans s’apercevoir de l’ostéoporose, de la corruption qu’elles ont à l’intérieur. La vanité te fait apparaître avec un visage d’image pieuse, mais à l’intérieur, ta vérité est toute autre.
La vanité nous écarte de la vérité, elle nous conduit à la tricherie, comme les tricheurs falsifient les cartes pour gagner.
Pour lutter contre cela, où est notre force, notre refuge ? La réponse est dans le psaume du jour où l’on lit : Seigneur, tu as été pour nous un refuge, de génération en génération et dans l’Évangile où sont rappelées les paroles de Jésus : Je suis le chemin, la vérité, la vie. Là est la vérité, pas le trucage de la vanité.
Méditation à Sainte Marthe, le 22 septembre 2016