Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Le dessein de salut de Dieu ne suit pas nos schémas. Le salut n’advient pas comme nous pensions que devait être le Salut. Jésus perçoit le ‘mépris’ des docteurs de la Loi qui cherchaient le salut dans la casuistique de la morale et dans de nombreux préceptes, mais le peuple n’avait pas confiance en eux. Les sadducéens cherchaient le salut dans les compromis avec les pouvoirs du monde, avec l’Empire… Mais le peuple avait du flair, et il ne croyait pas. Oui, il croyait à Jésus car il parlait ‘avec autorité’. Mais pourquoi ce dédain ? Parce que dans notre imaginaire, le salut doit venir de quelque chose de grand, de quelque chose de majestueux. Seuls les puissants sauvent, ceux qui ont la force, qui ont de l’argent, qui ont du pouvoir : ceux-là peuvent nous sauver… Mais le plan de Dieu est tout autre ! Ils s’indignent parce qu’ils ne peuvent pas comprendre que le salut vient seulement du petit, de la simplicité des choses de Dieu.
À Sainte-Marthe, le 29 février 2016