1er semestre 2016

Tu ne me salues plus, mais dans mon c�ur je t�ai pardonné

Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.

 

Il faut pardonner comme pardonne Dieu. Le pardon au maximum. Le pardon du cœur que nous donne Dieu est toujours miséricorde. Quand Dieu pardonne, son pardon est tellement grand que c’est comme s’il ‘oubliait’. Ainsi, une fois que nous sommes en paix avec Dieu grâce à sa miséricorde, si l’on disait au Seigneur : ‘Mais tu te souviens de cette chose mauvaise que j’ai faite ?’, la réponse pourrait être : ‘Laquelle ? Je ne m’en souviens pas…’ C’est tout le contraire de ce que nous faisons, nous : ‘Mais celui-ci a fait ceci, a fait cela…’
Dans le Notre Père, nous disons : ‘Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.’ Il s’agit d’une équation. Si tu n’es pas capable de pardonner, comment Dieu pourra-t-il te pardonner ? Il veut te pardonner, mais il ne pourra pas si tu as le cœur fermé, et la miséricorde ne peut pas entrer. Que le Carême nous prépare le cœur pour recevoir le pardon de Dieu. Pardonner du fond du cœur. Peut-être que tu ne me salues plus, mais dans mon cœur, moi, je t’ai pardonné. Et ainsi nous nous rapprochons de cette chose tellement grande, de Dieu, qui est la miséricorde. Pardonnons, et nous serons pardonnés. Ayons de la miséricorde avec les autres, et nous sentirons cette miséricorde de Dieu, qui, quand il pardonne, oublie.

À Sainte-Marthe, le 1er mars 2016