Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Dieu, dit le prophète Isaïe, n’aime pas le sang de taureaux et d’agneaux (v. 1), surtout si l’offrande est faite avec des mains salies dans le sang de nos frères (v. 15). Mais je pense à certains bienfaiteurs de l’Église qui viennent avec leur offrande : « Tenez, cette offrande pour l’Église ! » ; c’est le fruit du sang de tant de personnes exploitées, maltraitées, asservies par un travail mal payé ! Je dirai à ces personnes : « S’il te plaît, repars avec ton chèque, et brûle-le ! » Le peuple de Dieu, c’est-à-dire l’Église, n’a pas besoin d’argent sale, il a besoin de cœurs ouverts à la miséricorde de Dieu. »
Audience publique du 2 mars 2016