Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
C’est à nous de reconnaître que ‘nous avons besoin de miséricorde’ : c’est le premier pas du cheminement chrétien ; il s’agit d’entrer par la porte ouverte qu’est le Christ, où il nous attend lui-même, le Sauveur, pour nous offrir une vie nouvelle et joyeuse.
Il peut y avoir quelques obstacles qui ferment les portes de notre cœur. Il y a la tentation de ‘blinder les portes’, c’est-à-dire de cohabiter avec son péché, en le minimisant, en se justifiant toujours, en pensant ne pas être pire que les autres ; mais de cette façon, les verrous de l’âme se ferment et l’on reste enfermé à l’intérieur, prisonnier du mal.
Un autre obstacle est la ‘honte d’ouvrir la porte’ secrète de son cœur. En réalité, la honte est un bon symptôme parce qu’elle indique que nous voulons nous détacher du mal ; pourtant, elle ne doit jamais se transformer en crainte ou en peur. »
Homélie aux Missionnaires de la miséricorde, le 10 février 2016