Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Le prophète Isaïe dit : Malheureux, vous qui ajoutez maison à maison, qui joignez champ à champ, jusqu’à occuper toute la place et habiter, seuls, au milieu du pays !(Is 5,8).
Et le prophète Isaïe n’était pas communiste ! Mais Dieu est plus grand que la méchanceté et que les jeux sales des êtres humains. Dans sa miséricorde, il envoie le prophète Élie pour aider [le roi] Achab à se convertir. Dieu voit ce crime et il frappe au cœur d’Achab, et le roi, mis devant son péché, comprend, s’humilie et demande pardon. Comme ce serait beau si les puissants exploiteurs d’aujourd’hui faisaient la même chose ! Le Seigneur accepte son repentir ; toutefois, un innocent a été tué et la faute commise aura des conséquences inévitables. En effet, le mal accompli laisse des traces douloureuses et l’histoire des hommes en porte les blessures.
La miséricorde montre aussi, dans ce cas, la voie maîtresse qu’il faut suivre. La miséricorde peut guérir les blessures et peut changer l’histoire. »
Audience publique du 24 février 2016