Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Avant on savait que c’était le démon qui tourmentait. Maintenant, le Malin est caché, il vient avec ses amis très polis, il frappe à la porte, il demande la permission, il entre et cohabite avec cet homme, sa vie quotidienne, et petit à petit, il donne ses instructions.
Avec ce style bien élevé, le diable convainc de faire les choses avec relativisme, tranquillisant la conscience. Tranquilliser la conscience. Anesthésier la conscience. Ceci est un grand mal. Quand l’esprit mauvais réussit à anesthésier la conscience, on peut parler de sa vraie victoire, il devient le patron de cette conscience. Mais cela arrive partout ! Oui, mais nous avons tous des problèmes, nous sommes tous pécheurs, tous. Tous, mais pas moi….
Et ainsi se vit cette mondanité qui est fille de l’esprit mauvais. D’où la mise en garde contre le grand mal de tranquilliser la conscience en l’anesthésiant. Alors, pour exercer la vigilance, l’Église nous conseille toujours l’exercice de l’examen de conscience : Qu’est-ce qui est arrivé dans mon cœur, aujourd’hui, à cause de cela? Ce démon bien élevé est-il venu avec ses amis chez moi ?
Et la même chose s’applique au discernement : D’où viennent les commentaires, les mots, les enseignements ? Qui dit cela ? En somme, il faut demander au Seigneur la double grâce du discernement et de la vigilance pour ne pas laisser entrer ce qui trompe, séduit, fascine.
À Sainte-Marthe, le 9 octobre 2015