Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Que serait une société, une famille, un groupe d’amis sans ‘tensions’ et sans ‘conflits’ ? Savez-vous ce que ce serait ? Un cimetière.
Quand il y a de la vie, il y a des tensions et il y a des conflits, et c’est pour cela qu’il est nécessaire de développer ce concept et de chercher, dans ma vie, quelles sont les véritables tensions, comment viennent ces tensions, parce que ce sont des tensions qui disent que je suis vivant ; et comment sont ces conflits.
Chacun doit distinguer les tensions de sa vie. Les tensions te font grandir, elles développent le courage. Et un jeune doit avoir cette vertu du courage ! Un jeune sans courage, mais… c’est un jeune dilué, c’est un jeune vieux. Parfois, j’ai envie de dire aux jeunes : «’S’il vous plaît, ne partez pas à la retraite, hein ? ‘, parce qu’il y a des jeunes qui partent à la retraite à 20 ans : ils ont toutes les sécurités, dans la vie, tout tranquille et ils n’ont pas de tension.
Comment résout-on une tension ? Par le dialogue. Quand, dans une famille, il y a un dialogue, quand dans une famille, il y a cette capacité à dire spontanément ce qu’on pense, les tensions se résolvent bien. En plus… n’ayez pas peur des tensions. Mais aussi, être malin, hein ? Parce que si tu aimes la tension pour la tension, cela te fera du mal et tu seras un jeune en conflit qui aime être toujours en tension. Non, pas cela. La tension vient pour nous aider à faire un pas vers l’harmonie, mais l’harmonie elle-même provoque une autre tension plus être plus harmonieuse.
Pour le dire de façon claire : premièrement, n’ayez pas peur des tensions parce qu’elles nous font grandir ; deuxièmement, résoudre les tensions par le dialogue, parce que le dialogue unit, que ce soit dans la famille ou dans un groupe d’amis, et on trouve une route pour marcher ensemble, sans perdre son identité. Troisièmement, ne t’attache pas trop à une tension, parce que cela te fera du mal. C’est clair ?
Les tensions font grandir, les tensions se résolvent par le dialogue et faire attention à ne pas trop s’attacher à une tension, parce qu’à la fin, cela détruit. J’ai dit qu’un jeune sans tension est un jeune à la retraite, une jeune ‘mort ‘ ; mais un jeune qui ne sait vivre que dans la tension, est un jeune malade, hein ? Il faut savoir distinguer cela.
Au Mouvement eucharistique des jeunes, le 7 juillet 2015