2ème semestre 2015

La fête n�est pas la paresse de rester dans son fauteuil

Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.

 

La fête n’est pas la paresse de rester dans son fauteuil, ni l’ébriété d’une évasion stupide, non, la fête est avant tout un regard d’amour et de reconnaissance sur le travail bien fait ; nous fêtons un travail. C’est un temps pour regarder ses enfants, ou ses petits-enfants, qui grandissent et pour penser : que c’est beau ! C’est un temps pour regarder notre maison, les amis que nous accueillons, la communauté qui nous entoure, et pour penser : quelle bonne chose ! Dieu a fait cela quand il a créé le monde. Et il fait cela continuellement, parce que Dieu crée toujours, y compris en ce moment !
Il peut arriver qu’une fête se produise dans des circonstances difficiles et douloureuses et qu’on la célèbre peut-être ‘avec un nœud dans la gorge’. Et pourtant, même dans ces cas-là, demandons à Dieu la force de ne pas la vider complètement de son sens. Vous, les mamans et les papas, vous savez bien cela : combien de fois, par amour pour vos enfants, êtes-vous capables d’avaler vos soucis pour leur permettre de bien vivre une fête, de goûter ce qui a du sens dans la vie ! Il y a beaucoup d’amour en cela !

Dans le monde du travail aussi, parfois – sans manquer à nos devoirs ! – nous savons ‘infiltrer’ une étincelle de fête : un anniversaire, un mariage, une nouvelle naissance, ou encore un départ ou une nouvelle arrivée… c’est important. C’est important de faire la fête. Ce sont des moments de familiarité dans l’engrenage de la machine de production ; cela nous fait du bien !
Mais le véritable temps de fête suspend le travail professionnel, et il est sacré, parce qu’il rappelle à l’homme et à la femme qu’ils sont faits à l’image de Dieu, qui n’est pas esclave du travail mais Seigneur, et que nous aussi nous ne devons donc jamais être esclaves de notre travail, mais ‘seigneurs’. Il y a un commandement pour cela, un commandement qui concerne tout le monde, sans exclure personne !

Audience générale du 12 août 2015