Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
L’espérance est cette vertu chrétienne que nous avons comme un grand don du Seigneur et qui nous fait voir loin, au-delà des problèmes, des douleurs, des difficultés, au-delà de nos péchés. Elle nous fait voir la beauté de Dieu. Cela, c’est la prophétie que l’Église nous donne aujourd’hui : il faut des femmes et des hommes d’espérance.
Cette espérance est libre, elle n’est pas esclave. Or, quand les hommes sont fermés dans leurs calculs, ils sont esclaves de leurs propres rigidités. […] Comme elle est belle la liberté, la magnanimité, l’espérance d’un homme et d’une femme d’Église !
En revanche, comme elle est vilaine, la rigidité d’une femme ou d’un homme d’Église, la rigidité cléricale qui n’ont pas l’espérance. Il y a deux routes : celle qui a l’espoir dans la miséricorde de Dieu et sait que Dieu est Père et pardonne toujours ; et celle qui se réfugie dans sa propre servilité, dans sa propre rigidité et ne sait rien de la miséricorde de Dieu.
Homélie à Sainte Marthe, du 14 décembre 2015