Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Je pense à tous ceux qui franchiront une des Portes saintes qui sont, en cette année, de véritables Portes de la miséricorde. La Porte indique Jésus lui-même qui a dit : Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage (Jn10,9). Franchir la Porte sainte est le signe de notre confiance dans le Seigneur Jésus qui n’est pas venu pour juger, mais pour sauver (cf. Jn 12,47).
Faites attention qu’il ne se trouve personne d’assez habile et rusé pour vous dire qu’il faut payer : non ! Le salut ne se paie pas. Le salut ne s’achète pas. La Porte, c’est Jésus, et Jésus est gratuit ! Lui-même parle de ceux qui ne font pas entrer comme on doit le faire, et il dit simplement que ce sont des voleurs et des brigands. Encore une fois, soyez attentifs : le salut est gratuit. Passer la Porte sainte est le signe d’une véritable conversion de notre cœur. Quand nous franchissons cette Porte, il est bon de nous rappeler que nous devons aussi toujours garder grande ouverte la porte de notre cœur. Je suis devant la Porte sainte et je demande :« Seigneur, aide-moi à ouvrir grand la porte de mon cœur ! »
Audience publique du 16 décembre 2015