Le texte qui suit est tiré
de la prédication orale du Saint Père.
Ses propos ne sont donc pas textuels.
Vivre le sacrement de Pénitence comme un moyen pour éduquer à la miséricorde signifie aider nos frères à faire une expérience de paix et de compréhension, humaine et chrétienne. La confession ne doit pas être une 'torture', mais tous devraient sortir du confessionnal le bonheur dans le cœur, le visage rayonnant d'espérance, même s'il est parfois –on le sait– baigné des larmes de la conversion et de la joie qui en découle (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, 44).
Ce sacrement ne doit pas devenir un interrogatoire pesant, fastidieux et intrusif. Au contraire, ce doit être une rencontre libératrice et riche en humanité, grâce à laquelle pouvoir éduquer à la miséricorde, ce qui n'exclut pas, mais au contraire comprend l'engagement juste à réparer, autant que possible, le mal commis. […] C'est ainsi que le fidèle sera invité à se confesser fréquemment, et qu'il apprendra à le faire de la meilleure des façons, avec la délicatesse d'âme qui fait tant de bien au cœur, même au cœur du confesseur!
Confesseurs et pénitents ne doivent pas oublier qu'il n'existe pas de péché que Dieu ne puisse pardonner... […] Seul celui qui se soustrait à la Miséricorde divine ne peut être pardonné, comme celui qui se soustrait au soleil ne peut être réchauffé. Les confesseurs doivent eux aussi, se laisser éduquer par le Sacrement de la Réconciliation. […] Ils doivent toujours garder le regard tourné vers le Ciel, ne jamais perdre le sens du surnaturel.
Aux participants au cours annuel sur le for interne proposé par le Tribunal de la Pénitencerie apostolique, 12 mars 2015