
saint Benoît-Joseph Labre
Verlaine écrit de lui : « Benoît Labre est une gloire immense du 18ème siècle. Quelle pierre d’achoppement pour nos titubantes cervelles d’aujourd’hui ! » C’est vrai qu’elle est impressionnante cette vie de Benoît-Joseph, aîné de quinze frères et sœurs, originaire du Pas-de-Calais, refusé par les couvents de chartreux et les trappistes. Vie de mendicité et d’errance, il va de sanctuaires en pèlerinages. Rome devient son port d’attache et les ruines du Colisée son abri. Quand on l’écoute, ses paroles sont sages et souvent prémonitoires. Les miracles se multiplient sur son passage odorant. Passant ses journées dans les églises, il trouve le moyen de distribuer à d’autres clochards ce qu’on lui donne à manger. Il meurt, à 35 ans, près de l’église Santa Maria ai Monti, le mercredi saint 1783. Il est le patron de tous les vagabonds, des célibataires, des mendiants, des sans-logis, des pèlerins et des personnes inadaptées.
Pensée spirituelle de Benoît-Joseph Labre :
« J’aurais toujours la crainte de Dieu devant les yeux et son amour dans le cœur. »
Courte prière habituelle de Benoît-Joseph Labre :
« Loués soient Jésus et Marie ! »